L’Homo Sapiens, qui signifie Homme Sage, en latin, possèdaient les mêmes caractéristiques physiques de l’être humain moderne. Vers 200 000 ans avant notre ère, d’immenses callotes glaciaires reliaient tous les continents entre eux. Usant de ces ponts géants, l’Homo Sapiens se déplaça dans toutes les régions du monde, exception faite de l’Antarctique. Étant nomade, l’Homo Sapiens se déplace régulièrement, et plus les températures sont glaciales, plus il acquiert des nouvelles techniques pour se préserver du froid. Notamment vers 70 000 avant notre ère, l’Homo Sapiens peuple l’Europe, qui, au Paléolithique, est en partie recouvert de glace et de neige.
L’Homo Sapiens est, comme ses prédécesseurs, végétariens et carnivore, mais plus il avançe vers l’est, plus le gros gibier se fait rare, il se mute donc à ces nouveaux environnements et devient ichtyophage. Il tisse, avec des tendons et des aiguilles fabriquées avec des bouts de bois ou des galets minces acérés, des filets et invente les hameçons. Il devient plus stratégique, et produit des armes qui permettent d’abattre les proies les plus dangereuses à distance respectable et en réduisant considérablement le risque de blessures. En assemblant des galets tranchants sur des branches durcies par le feu, il instaure l’utilisation des arcs et des flèches.
Dans le sud de la France et le nord de l’Espagne se trouvent les dessins rupestres les plus anciens du Paléolithique. Généralement des scènes de chasses, les peintures murales des grottes autrefois habitées par les Homo Sapiens restent des mystères pour la plupart des scientifiques. Selon certains, ces dessins représentraient partiellement les religions primitives de l’époque et pour d’autres, elles consistaient un outil précieux pour enseigner aux enfants des tribus du paléolithique ce qu’ils ne pouvaient dire par des mots. Peu après avoir usé des couleurs pour peindre, vers 29 000 avant notre ère, l’Homo Sapiens sculpte des formes indéfinies dans l’ivoire, le bois et des os animals. En France fut trouvé un des premiers instruments à vent créé par l’Homo Sapiens. D’après les spécialistes, il daterait de 15 000 avant notre ère, soit presque dans les mêmes périodes de temps où l’art de l’Homo Sapiens s’est considérablement développé.
Tout d’abord inutilisé par les générations précédentes, le larynx de l’Homo Sapiens se modifie pour former celui des humains modernes. Peu à peu, l’art rupestre de l’Homo Sapiens se tarit lentement pour céder place à un langage complexe formé de mots aujourd’hui inconnus. Le développement du larynx permit à l’Homo Sapiens de définir des stratégies de chasse, de participer à des activités collectives et à pratiquer le commerce avec d’autres tribus ayant vécues à la même époque.
Son intelligence, non exploitée, aurait été peu ou pas inférieure à celle de l’humain morderne. Usant de celle-ci et des techniques léguées par ses ancêtres, l’Homo Sapiens fabrique une grande quantité d’objets variés ; vêtements, bijoux, armes. Ceux-ci devinrent facilement en surnombre, et, pour faire des garnisons d’items différents aux siens, l’Homo Sapiens devint commerçant avec les autres régions du monde peuplées. Ils échangeait notamment des vêtements, qui n’étaient pas faits des matérieux semblables dans chaque clan, ainsi que des perles, des pierres précieuses et de l’ambre, fort populaire à cette époque pour produire des bijoux.
À l’instar des autres « espèces-ancêtres » de l’humain moderne, l’Homo Sapiens instaure une hiérachie complexe comprenant des rôles qui, jusqu’alors inutiles, sont indispensables, tels des guides et des sages, généralement des anciens guerriers, qui, selon la coutume de l’époque, possédaient plus de savoir que le reste de la tribu.
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